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En avril, c'est "Musique, Maestro !"

En ce dernier week-end de mars, sortez vos agendas pour débuter ce mois d'avril en beauté : concerts et rendez-vous, une sélection de Gérard Courchelle.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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C'est demain à 17h et lundi à 20h que ça se passera, Salle Pleyel à Paris. Deux concerts du Royal Concertgebouw d'Amsterdam que nous pouvons considérer, sans grand risque d'être démenti, comme le meilleur ensemble symphonique du monde. Il sera dirigé par son directeur musical Mariss Jansons qui a choisi Haydn, Beethoven, et Bruckner: les 9ème et 4ème symphonies. Bruckner appartient à ce qu'il est convenu d'appeler le "grand répertoire" c'est à dire, essentiellement, la musique austro-allemande.

Les interprètes français n'y déméritent pas comme le démontrera le violoncelliste Jean-Guilhen Queyras avec ses complices hambourgeois de l'ensemble Resonanz. Ils seront à la MC2 Grenoble vendredi 4 avril, le 7 aux Bouffes du nord à Paris et le 8 à l'Arsenal de Metz. Le programme ira de Georg-Mathias Monn (milieu du XVIIIe siècle) à Wolgang Rhim en passant par la fascinante Nuit transfigurée d'Arnold Schönberg.

Jonas Kaufmann, le ténor, c'est comme le Concergebouw d'Amsterdam. Aussi bien dans Werther , en français, que dans Lohengrin , en allemand ou Don Carlos, en italien. Demain, il sera récitaliste au Grand théâtre de Genève pour le Voyage d'hiver de Schubert. Le public parisien attendra le 8 avril pour l'entendre dans le cycle de lieder schubertien, au Théâtre des Champs Elysées.

L'Opéra de Tours rend hommage à Albéric Magnard en ces temps de commémoration de la Guerre de 14/18. Du 4 au 8 avril, Jean-Yves Ossonce dirigera la Bérénice de Magnard mort -littéralement- en héros pendant l'offensive allemande, le 3 septembre 1914. La partition, créée en 1911, sera défendue par Catherine Hunold et Jean-Sébastien Bou. Jean-Yces Ossonce, grand interprète de la musique du tournant du siècle a déjà enregistré les 4 symphonies (superbes) d'Alberic Magnard, comme son confrère Michel Plasson.
Avec ses allures de Grand d'Espagne, dans le civil, et de gamin farceur, sur scène, le ténor Juan-Diego Florez ajoute une corde à son art: l'opéra français. Chez Decca, il est fragile et poète dans le Werther de Massenet.

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