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Le solo poétique de John Surman

Retour au solo pour le poly-instrumentiste britannique John Surman dans Saltash Bells et début de renaissance pour le bassiste américain Marcus Miller avec "Renaissance".
Article rédigé par Anne Chépeau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (©)

Le
solo est un exercice que connaît bien le poly-instrumentiste britannique John
Surman pour y revenir à intervalle plus ou moins régulier. Avec Saltash Bells,
son nouvel album, John Surman peut laisser libre cours à sa créativité
rythmique et mélodique. Qu'il soit au saxophone soprano, ténor ou baryton, à la
clarinette alto ou basse, à la contrebasse, au synthétiseur ou à l'harmonica, le
musicien britannique maitrise parfaitement chacun des instruments qu'il
convoque dans ce nouvel album. Un disque
dont le titre puise son origine dans l'enfance de John Surman. Ces Saltash Bells
sont les cloches qu'il entendait quand il naviguait enfant avec son père sur
une rivière du Devon. Leur son, se souvient John Surman, "résonnait sur l'eau
et dans la vallée"
. Depuis de nombreuses années, elles ont nourri sa
musique, longtemps d'ailleurs sans qu'il en ait vraiment conscience.

Changement
d'univers avec le bassiste américain Marcus Miller. Son nouvel album s'intitule Renaissance . A-t-il pensé en choisissant ce titre à celui auquel
il doit sa notoriété : Miles Davis qui il y a trente ans entamait à ses côtés une
renaissance qui le propulsa au rang de star planétaire. Entouré de jeunes musiciens
et de quelques invités en particulier Dr John, Marcus Miller alterne dans ce
nouveau disque compositions et standards. Marcus Miller sera en tournée en France au mois d'octobre 2012.

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