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Cédric Klapisch : "Ce qui nous lie" est plus un film "sur la fratrie que sur le vin"

Le nouveau film de Cédric Klapisch "Ce qui nous lie" sort en salle mercredi 14 juin. Le cinéaste est l’invité de Philippe Vandel dans Tout et son contraire.

Article rédigé par franceinfo, Philippe Vandel
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Cédric Klapisch (BERTRAND GUAY / AFP)

Le nouveau film de Cédric Klapisch Ce qui nous lie a été tourné en Bourgogne, dans les vignes de Meursault. Le long métrage raconte le retour de Jean, trentenaire voyageur, aux côtés de sa famille dans l’exploitation viticole où il a grandi. "Il retrouve son frère et sa sœur sur le domaine, raconte le réalisateur. "L’idée c’est de savoir qui va reprendre l’exploitation. C’est plus un film sur la fratrie que sur le vin !" 

Fabriquer du vin, travailler la vigne, ça crée des relations particulières et c’est ça qui m’a intéressé.

Cédric Klapisch

Tout et son contraire

Dans Ce qui nous lie, les scènes de dégustation de vins sont nombreuses, mais "tout est recréé", assure Cédric Klapisch. "Les gens pendant les scènes buvaient du jus de raisin, précise-t-il. Il y a juste les gros plans qu’on a faits avec du vrai vin. On a bien vu que lorsqu'on filme du vin, on ne peut pas tricher."

Les acteurs ont donc joué, mimé l’ivresse et ils se sont pour cela appuyés sur une vidéo réalisée le premier soir du tournage. "Ils ont été très bien accueillis en Bourgogne, sourit Cédric Klapisch. Tout le monde leur a offert à boire. Alors j’ai pris des notes et quelques images. Elles nous ont bien servi par la suite."

J’ai besoin d’un rapport à la réalité, de me documenter pour chaque film.

Cédric Klapisch

Tout et son contraire

Erasmus dopé par son "Auberge espagnole"

Pour ce nouveau film, Cédric Klapisch a longuement étudié son sujet. "À chaque fois, je fais une sorte de travail journalistique", explique-t-il. Par exemple, le réalisateur se souvient que beaucoup de scènes de L’Auberge espagnole étaient tirées du réel pour raconter l’histoire de Xavier, ce jeune français parti étudier à Barcelone. "J’ai fait la publicité d’Erasmus", s'amuse aujourd'hui le réalisateur. "C’est un fait que les inscriptions ont doublé après mon film, mais ça n’est pas pareil que de dire que j’ai fait le succès du programme ! ".

Le miroir avec Kad Merad

Cédric Klapisch sourit beaucoup de sa ressemblance avec l'acteur Kad Merad, avec lequel il aimerait bien tourner. "Parfois on me prend pour lui, parfois on le prend pour moi, raconte-t-il. D'ailleurs un jour à Cannes, quelqu'un m'a dit : 'Je vous ai beaucoup aimé dans 'Bienvenue chez les Ch'tis'. Je lui ai répondu que ça n'était pas moi. Et là, il m'a dit : 'On m'avait aussi raconté que vous étiez très modeste."

 

 

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