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Enki Bilal : "Raconter sa vie ne me paraît pas forcément intéressant"

Enki Bilal est connu pour ses bandes dessinées et ses films futuristes. Il ajoute une corde à son arc en signant les costumes et les décors d'un opéra en plein air : La Bohème de Puccini. Il est l’invité ce vendredi de Philippe Vandel dans Tout et son contraire.

Article rédigé par franceinfo, Philippe Vandel
Radio France
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Temps de lecture : 1min
Enki Bilal. (SEBASTIEN SALOM-GOMIS/SIPA)

Enki Bilal fait un saut dans le temps. Cette fois, pas vers le futur, mais vers le passé. Il collabore à l'opéra La Bohème de Puccini, mis en scène par Jacques Attali. L'opéra est joué en plein air aux Invalides jusqu'au 10 septembre et au Château de Fontainebleau les 16 et 17 septembre (prix des places, entre 42 et 366 euros). Dessinateur, scénariste, réalisateur, Enki Bilal signe à 64 ans les costumes et les décors de cet opéra qu'il a voulus "volontairement intemporels" et propose une "vision assez ludique de la Bohème". "Pour une fois, les costumes ne sont pas tristes, bien que dessinés par moi" explique l'artiste. 

"La politique est un sujet un peu tabou"

La directrice de l'orchestre et premier violon solo est Anne Gravoin, connue pour jouer avec des musiciens de variétés de renom, mais aussi pour sa qualité d'épouse du Premier ministre Manuel Valls. Enki Bilal, qui adore parler politique, préfère néanmoins "parler notes de musique" avec Anne Gravoin, "la politique est un sujet un peu tabou", admet-il. 

Né d'une mère tchèque catholique et d'un père bosniaque musulman "non pratiquant", Enki Bilal lit tous les jours un journal serbe pour pratiquer le cyrillique mais confesse lire très peu de BD depuis qu'il en écrit. 

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