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Gilles Leroy : "Je suis sans lien de sang sur cette Terre"

Ecrivain, il publie son premier roman, Habibi, en 1987, qui sera suivi d’une dizaine d’autres, dont notamment L’Amant russe (2002), Grandir (2004) et Champsecret (2005). Il obtient le prix Goncourt en 2007 pour Alabama Song où l'auteur se glisse dans la peau de Zelda Fitzgerald et relate brillamment le destin tragique de la femme de l’écrivain Francis Scott Fitzgerald.
Article rédigé par Philippe Vandel
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Gilles Leroy © Maxppp)

Lors de la remise du prix Goncourt, Bernard Pivot l’a salué comme un auteur "au style flamboyant" , tandis que Françoise Chandernagor s’est déclarée enthousiasmée par sa  "qualité d’écriture extraordinaire".

Plusieurs de ses ouvrages comportent une dimension autobiographique (L’Amant russe, Les maîtres du monde, Les Jardins publics...), allant jusqu’à l’autofiction avec Champsecret. Parmi les thèmes au centre de ses romans, on retrouve les figures d’une mère adorée et d’un père enfant, ainsi que l’homosexualité, la difficulté d’aimer, la difficulté de s’en sortir lorsqu’on naît au bas de l’échelle.

Gilles Leroy vient de publier son dernier livre chez  Grasset:  "Le Chateau Solitude", un abécédaire égoïste et personnel où il se raconte tout entier. L’Autre, Désir, Géniteur, Jardin, Lire, Onarchie, Plaire, Rupture, Télévision, Wanderlust, Zéro, sont autant de thèmes que l’auteur explore avec fantaisie, intelligence et drôlerie.

Chaque entrée donne lieu à des récits successifs, tour à tour souvenirs, anecdotes, pensées, coups de cœur ou coups de griffe. Conçu en arborescence, "Le Château Solitude" déploie, de toute sa densité, les multiples facettes de son auteur.

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Gilles Leroy: "Désagréable ou agréable, la critique est à la fois l'utilité de l'art en même temps que sa futilité".
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