Jacques Perrin : "Je n'entends pas les conseils que l'on peut me donner"
"Le film avait très bien accueilli dans plusieurs
pays, mais en France il avait eu un succès mitigé. Peut-être que c'était la loi
des coproductions. L'utilisation du numérique a été extraordinaire pas
seulement pour lui rendre une seconde jeunesse. Elle permet de lui rendre des
contrastes et des couleurs que peut-être le film n'avait pas à l'origine. Tout
ce qui formait l'image, le décor apparaît de manière fantastique. "
Jacques Perrin a obtenu le César du meilleur producteur avec
Microcosmos, le peuple de l'herbe (en 1995). Mais il n'y a pas que les Césars
dans la vie, il y a aussi les Oscars, et Jacques Perrin a aussi gouté à ce
plaisir, dont le premier avec Z , qu'il a produit à l'âge de 30 ans seulement. "Je
suis très content, mais je n'ai pas réalisé. J'avais d'autres sujets que je
préparais et je me suis dit que cela m'aiderait à convaincre quelques
financiers et distributeurs. Mais, je ne suis pas devenu fou de bonheur. "
En 2008, il a accepté de produire Les choristes de
Christophe Barratier, qui a dépassé les 8 millions d'entrées, alors que
personne n'en voulait au départ. "J'aime des sujets, des thèmes et
parfois je me suis trompé. Mais je n'entends pas les conseils et les avis que l'on
peut me donner. Ce qui est beau dans un film ce n'est pas la réussite, c'est d'arriver
à le monter. "
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.