Cet article date de plus de huit ans.

Tout et son contraire. Salif Keita : "J’ai acheté des terres pour cultiver au Mali"

Salif Keita est le chanteur et musicien malien certainement le plus célèbre au monde. Il est l’invité de Philippe Vandel dans "Tout et son contraire".

Article rédigé par franceinfo, Philippe Vandel
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Salif Keïta, chanteur et musicien dans les locaux de Franceinfo. (Jean-Christophe Bourdillat / Radio France)

Salif Keita n’est pas venu présenter de disque dans cette émission mais une bande dessinée dont il n’est même pas l’auteur. Ça s’appelle  "Tooksipa et le tabouret d'or" de Abbadan et Helder Da Silva C’est une BD qui évoque notamment le problème de l'albinisme en Afrique. Cette particularité génétique héréditaire qui affecte la pigmentation de la peau comme pour Salif Keita. D’ailleurs certains enfants albinos sont encore enlevés aujourd’hui au Mali rappelle t-il  : "En 2016, il y en a encore qui sont sacrifiés et vendus par pièce. Il y en a qui vendent des pieds des bras ou des mains par exemple." 

Tout le monde n'est pas mentalement préparé pour le mélange

Salif Keita

chanteur

Dans "Tout et son contraire", Salif Keita évoque également le racisme. "Tout le monde n'est pas mentalement préparé pour le mélange" dit-il au micro de Philippe Vandel. Et le chanteur malien ajoute : "Accepter les immigrés, c'est les faire accepter pour ceux que tu es et les accepter tels qu'ils sont." 

Le dernier album de Salif Keita est sorti en 2012 et il avait déclaré à l’époque vouloir arrêter la musique pour devenir agriculteur "J’ai acheté des terres pour les cultiver au Mali. C’est sûr qu’après cet album je vais m’y mettre".

Philippe Vandel présente "Tout et son contraire chaque jour du lundi au vendredi sur franceinfo. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.