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Fast-fashion : face au désastre écologique, la nécessité de "démoder" la mode

L'industrie du textile est l'une des plus polluantes au monde, que ce soit en termes de consommation d'eau ou d'émissions de CO2. Pourtant, le nombre de vêtements produits chaque année à travers le monde ne cesse d'augmenter, alors qu'il suffirait de changer notre façon de consommer pour mettre fin à ce carnage environnemental.

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Cette photo montre la signalisation de la société transfrontalière de commerce électronique de mode rapide SHEIN dans une usine de vêtements à Guangzhou, le 18 juillet 2022. (JADE GAO / AFP)

Derrière un seul tee-shirt se cachent plusieurs milliers de litres d'eau, et l'industrie textile représente au total environ 1,2 milliard de tonnes de CO2 émis chaque année. À ce coût environnemental déjà colossal, viennent s'ajouter des problèmes de pollution de l'eau, et des conditions de travail souvent dramatiques pour les 75 millions d'ouvriers du secteur à travers le monde.

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Cette situation s'est accentuée depuis le début des années 2000, avec l'essor de l'industrie de la fast fashion, c'est-à-dire de la production massive de vêtements souvent de mauvaises qualité, fabriqués à l'autre bout du monde, pour satisfaire, en grande partie, la demande des Occidentaux.

Pourtant, de nombreuse solutions existent pour mettre fin à cette consommation délétère pour les travailleurs et l'environnements. À commencer par une diminution drastique de notre consommation. De la mode "responsable" à l'achat de vêtements de seconde main, en passant par le recyclage, dans cet épisode d'Un degré de conscience, Salomé Saqué et Emma Haziza exposent les différentes alternatives existantes, pour s'habiller différemment.

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