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La loi sur la "sécurité alimentaire" fait débat en Inde

En Inde, le gouvernement de centre gauche vient d'adopter, par décret, l'un des projets de loi les plus attendus de son quinquennat, la loi dite de "sécurité alimentaire". Cette loi prévoit de subventionner l'achat de riz et de céréales pour les deux tiers de la population indienne, soit plus de 800 millions de personnes.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le programme "sécurité alimentaire" a pour but
de régler deux problèmes importants en Inde : l'éradication des cas de famine, qui
touchent environ 2% de la population, et le déséquilibre nutritionnel qui
concerne 44% des enfants de moins de 5 ans.

Actuellement, l'Etat indien subventionne déjà l'achat de riz
et de céréales pour plus du tiers de la population. L'objectif de cette
nouvelle loi est de doubler cette cible : les 2/3 des Indiens, soit 800
millions de personnes considérées comme pauvres ou à la limite de la pauvreté,
pourront donc acheter 5kg de ces céréales chaque mois pour un prix marginal, de
quelques centimes d'euros le kilo. Une aide qui coûtera à l'Etat indien 16
milliards d'euros par an. Soit environ 1,5% du PIB du pays, ce qui ne plaît pas à tout le monde.

Moscou

La Russie s'inquiète de la situation sécuritaire dans le
Caucase où 37.000 policiers devraient être mobilisés pour assurer la
sécurité des Jeux Olympique d'hiver à Sotchi en février 2014.

Dans une vidéo diffusée la semaine dernière sur un site
islamiste, "l'Emir autoproclamé" du Caucase Dokou Oumarov a
appelé les djihadistes à se mobiliser pour empêcher le bon déroulement des JO. Depuis
la fin de l'URSS en 1991, le Caucase russe est en proie à des violences quotidiennes.
Des violences qui sont d'abord le fait des autorités locales. Les avocats sont
en première ligne, victimes de pressions et de menaces.

Égypte

Le pays s'enfonce encore un peu plus dans la crise. Les Frères
musulmans affirment qu'au moins 42 de leurs membres ont été tués par l'armée lors
d'une manifestation pacifique devant le siège de la Garde républicaine du
Caire, où pourrait se trouver le président déchu, Mohamed Morsi.

De son coté, l'armée affirme qu'elle a dû faire face à une
attaque menée par "un groupe terroriste". La tension est encore
montée d'un cran, dans la journée, avec l'appel au soulèvement lancé par les Frères musulmans.

 

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