Vous en parlerez aujourd'hui. Son immersif, album parlé, musique chrétienne : les catégories loufoques des Grammy Awards
Tous les jours, une info à partager, à la machine à café ou sur les réseaux sociaux. Aujourd'hui, les récompenses les plus farfelues aux Grammy Awards.
Ici, on ne va pas parler du palmarès rap ou pop-rock de la 61ème cérémonie des Grammy Awards qui s'est déroulée dimanche 10 février à Los Angeles, aux États-Unis mais de la "liste bis" des récompenses. Sur les 84 catégories, certaines paraissent incongrues.
Ces appellations déroutantes et mystérieuses laissent notre imagination galoper, comme celle du meilleur album au son immersif. Ce serait peut-être un CD conçu comme un sous-marin dont les bulles se transforment en notes à la surface de l'eau ? Autre spécialité locale, le meilleur album parlé et le winner is, le gagnant est... Jimmy Carter, l'ancien président américain, pour la lecture à haute voix de son propre livre.
De la musique chrétienne contemporaine au blue grass
La 61ème cérémonie n'a pas évité la country mais il y a aussi le blue grass, une sous-catégorie. Il faut quatre instruments pour jouer du blue grass : une guitare, un banjo, une mandoline et un violon.
À Los Angeles, on a aussi célébré le jazz, le gospel et la musique chrétienne contemporaine. Un des nommés de la nuit était Jésus. J'imagine la tête de vos enfants à cet instant, la tête dans leur bol de Chocapic : "Jésus était à Los Angeles et la dame du catéchisme ne m'a pas prévenu ?" Le groupe Jésus Culture a été récompensé pour son titre incandescent chaud bouillant Vivre avec un feu. On dirait Prince qui aurait pris deux stillnox, des somnifères.
Dans la liste des récompenses, je choisis le prix de la meilleure musique régionale mexicaine et tejano. Tejano ? J'hésite entre un nom d'aspirateur et le dernier film de Clint Eastwood. En fait, c'est la musique tex-mex composée par les hispaniques du Texas. Luis Miguel s'est imposé avec son album Mexique pour toujours. C'est à la limite de la provocation. Alors que le président Donald Trump est obsédé par l'édification de son mur mitoyen à la frontière entre les deux pays. En 1983 déjà, une fille de Mexicain avait chanté aux Grammy Awards. Elle s'appelait Joan Baez.
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