Résistance française et Seconde Guerre mondiale
L'idée du général de Gaulle était de rassembler, au travers de ce Conseil, tous les mouvements de résistance, de les fédérer et d'en confier la direction à Jean Moulin.
La jeune guide travaille à Lyon , au Centre d'histoire de la résistance. Elle accompagne des touristes pas comme les autres pour une leçon sur le terrain.
La police française est arrivée au petit matin, et a arrêté Raymond Aubrac et deux autres résistants.
La visite suit les pas de Jean Moulin, chef de la Résistance à Lyon il y a 70 ans. Les lieux ont peu changé : planques, rendez-vous clandestins dans des bistrots.
Jean Moulin se mettait face à la porte pour vérifier que personne n'arrive.
Etre sur le terrain, ça vous parle.
Ça donne une âme aux bâtiment, on les regarde autrement. On sait que là, Jean Moulin avait des réunions secrètes.
Ici, Jean Moulin était un habitué, le patron complice. Là, il pouvait passer inaperçu au milieu des clients.
Il y a toujours du monde. On est anonyme dans ces lieux-là. Le jardin du musée des Beaux-Arts, c'était un lieu de rendez-vous.
Son dernier rendez-vous lui sera fatal. La visite se termine ici, à l'épilogue de sa vie. Torture à mort au siège de la Gestapo derrière ces fenêtres.
En juin 1943, la Gestapo est avenue Berthelot. Il est amené ici pour des interrogatoires.
Dans ces bâtiments, aujourd'hui, on fait de la recherche universitaire. Plus rien, ici, ne transpire de la souffrance des hommes ni de la cruauté des bourreaux.
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