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Val-de-Marne : des lycéens livrés à eux-mêmes après la découverte d'amiante dans leur établissement

Alors que les enseignants du lycée Georges-Brassens à Villeneuve-le-Roi, exercent leur droit de retrait à cause d'un problème d'amiante, les élèves qui sont livrés à eux-mêmes bloquent l’établissement et tentent de trouver des solutions.  

Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Paris
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des élèves du lycée Georges Brassens qui depuis le lundi 8 janvier 2018 organisent un blocus de l'établissement tous les matins.  (Valentin Dunate/RADIOFRANCE)

Depuis le 18 décembre 2017, les professeurs du lycée Georges-Brassens de Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne) exercent leur droit de retrait après la découverte d'amiante au sein de l'établissement, rapporte, jeudi 11 janvier, France Bleu Paris. Résultat : les 900 élèves du lycée sont livrés à eux-mêmes.

Depuis la rentrée après les vacances de Noël, lundi, des lycéens organisent un blocus de l'établissement tous les matins pour alerter sur leur situation. D'autres tentent de contacter des communes voisines afin de trouver des salles de classe disponibles pour pouvoir étudier.

"Si nous ne le faisons pas, personne d'autre ne le fera", regrette Mehdi Maalou, représentant de l'Union nationale des lycéens (UNL) dans l'établissement. "On se retrouve à faire de la politique, à appeler des élus d'opposition, alors que tout ce qu'on veut, c'est étudier", explique un autre représentant des élèves.

Les élèves demandent une autre expertise 

Les lycéens demandent qu'une expertise indépendante soit menée au sein de l'établissement. Fin novembre 2017, des fibres d'amiante ont été mesurées dans l'air, avec un taux deux fois supérieur à la normale. Dans la foulée, le conseil régional d'Ile-de-France a réalisé une expertise montrant que tous les flocages [isolants] du lycée contenaient de l'amiante mais que ceux-ci ne présentaient pas de danger immédiat. La Région est toutefois "en train d'étudier la possibilité de remplacer les dalles de plafond" pendant les vacances de février.

"Si nous ne le faisons pas, personne d'autre ne le fera", Mehdi Maalou, représentant de l'Union nationale des lycéens (UNL) dans l'établissement.

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