Alimentation : la nouvelle guerre de la pâte à tartiner
La pâte à tartiner, star des goûters des enfants, séduit aussi les adultes. Les consommateurs sont plus nombreux à se tourner vers des produits moins sucrés et sans huile de palme, et le secteur est en pleine ébullition.
La pâte à tartiner, avec son gout de noisette et de chocolat, fait chavirer les gourmands. "C'est dur de se retenir, quand même. C'est le genre de truc, tu en prends une fois, et c'est parti, tu finis le pot", confie un adepte. En dix ans, le nombre de marques a triplé, et le leader du secteur a perdu plus de 20% de part de marché. La tendance est aux produits moins sucrés, sans huile de palme.
Viser un public plus adulte
Dans la pâte à tartiner artisanale Lafrenchi de Julie Trespeuch, trois ingrédients : du caramel, des noisettes et du chocolat au lait. "On n'a pas besoin de faire des choses compliquées. Les choses les plus bonnes en général sont les plus simples" estime-t-elle. La qualité a toutefois un prix : 9,90 euros le pot. Avec des produits plus responsables et un gout plus authentique, elle cherche à séduire les adultes. "L'idée, c'était vraiment de faire une pâte à tartiner pour les grands enfants, qui ont un palais un petit peu plus pointu", explique-t-elle. Le marché de la pâte à tartiner représente aujourd'hui "plus de 500 millions d'euros", indique Sébastien Guillon, PDG de Michel et Augustin, avec "9% de croissance en 2020".
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