Les produits locaux s'invitent dans les cantines scolaires

2 500 repas sont préparés pour 27 écoles et maisons de retraite dans cette cuisine centrale du bassin de Pompey (Meurthe-et-Moselle), avec des produits frais achetés dans un rayon de 100 kilomètres. "Nous avons livré 220 kilos de yaourts, ce qui représente 1 600 parts", indique un producteur, visiblement ravi. Le manger local est en pleine expansion. La demande d'une alimentation saine, équitable et respectueuse de l'environnement, se fait de plus en plus pressante.

Surcoût assumé

Cette stratégie génère un surcoût d'un euro par repas, que la communauté a décidé de prendre en charge. "C'est un choix politique. C'est aujourd'hui de porter un éventuel surcoût lié à cette volonté d'avoir recours à des produits locaux, des produits de qualité", explique Laurent Trogrli, le président de la communauté de communes du bassin de Pompey. Le circuit court apporte une économie en temps, en énergie, et est créateur d'emploi. L'opportunité également d'apporter chaque jour aux enfants des produits de saison. "C'est mieux, parce qu'on a des fruits plus souvent", indique un enfant interrogé. Pour ces enfants comme pour leurs parents, c'est un repas de qualité garantie qui coûte entre 3 et 4,75 euros. De quoi donner envie de manger tous les jours à la cantine.