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Appeler en premier son médecin traitant

Depuis jeudi, il faut appeler son médecin traitant et non plus le 15, en cas de suspicion de grippe A
Article rédigé par France2.fr
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Dispositif anti-grippe A (© France 2)

Depuis jeudi, il faut appeler son médecin traitant et non plus le 15, en cas de suspicion de grippe ADepuis jeudi, il faut appeler son médecin traitant et non plus le 15, en cas de suspicion de grippe A

Les hôpitaux avec le SAMU-centre 15 se concentreront sur les cas graves et les enfants de moins d'un an.

Les pharmacies délivreront gratuitement, sur ordonnance, des masques chirurgicaux pour les malades et au besoin les traitements antiviraux type Tamiflu, remboursés par la sécurité sociale dans les conditions habituelles, a expliqué Mme Bachelot.

"Nous sommes devant un virus qui a une forte capacité de transmission, mais qui reste d'une virulence modérée", a dit la ministre de la santé Roselyne Bachelot mercredi devant la presse. "Ce n'est pas l'épidémie de H5N1 (grippe aviaire) que nous redoutions", a-t-elle souligné.

"Le plan français a été conçu pour un virus beaucoup plus létal que celui que nous rencontrons. Donc il importe de s'adapter", a encore relevé Mme Bachelot. Néanmoins, "en fonction de l'évolution de l'épidémie, "nous pourrions envisager un passage au niveau 6 du plan national de prévention et de lutte pandémie grippale à la rentrée, sauf évidemment si nous observions une accélération rapide de l'épidémie dans le courant du mois d'août", a-t-elle poursuivi. "Les stocks de réserves d'antiviraux soit 33 millions de traitements sont réservés au niveau 6 du plan", a rappelé la ministre de la Santé. A ce moment là, les antiviraux seront délivrés gratuitement.

Le généraliste (ou le pédiatre) prescrira le traitement antiviral anti-grippe au cas par cas, sauf pour les enfants de moins d'un an pour lesquels il sera délivré par l'hôpital.

La France, avec un total cumulé de 793 cas probables et confirmés mercredi, se trouve "devant une épidémie qui globalement ne présente pas à ce jour de caractère de gravité et qui se développe de façon limitée encore sur le territoire", a indiqué le même jour le Dr Françoise Weber, directrice générale de l'Institut de veille sanitaire (InVS). "Nous ne sommes pas dans une situation à l'anglaise", a-t-elle ajouté.

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