Contraception d'urgence : mode d'emploi
Les Françaises connaissent mal la contraception d’urgence. Selon une étude publiée dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire, en 2016, seules 6,2% des femmes y ont eu recours, face à un risque de grossesse non prévue. Il y a deux possibilités : la pilule du lendemain (qui doit être prise dans un délai de 72 voire 120 heures après un rapport non protégé) et le stérilet au cuivre, à condition qu’il soit posé dans les 5 jours suivant la situation à risque. Pour le Dr Marie Msika Razon, médecin généraliste au Planning familial, le stérilet a aussi plusieurs avantages : « il est non hormonal, c’est vrai qu’avec toutes les polémiques anti-pilules, il y a un certain nombre de patientes qui sont réfractaires à l’utilisation des hormones. Ça a aussi le gros avantage de déboucher sur une contraception durable ».
En revanche, le stérilet implique forcément un passage chez le médecin pour la pose. La pilule du lendemain, elle, est disponible sans ordonnance en pharmacie. Les mineurs y ont accès gratuitement et sans avoir besoin de l’autorisation de leurs parents. Mais, les méthodes de contraception d’urgence ne sont pas efficaces à 100%. Elles ne doivent pas se substituer à une contraception classique et plus durable comme la pilule, le stérilet, le patch...
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