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Vidéo “Il y a quelque chose d’hormonal“ : Bixente Lizarazu raconte souffrir de bigorexie, une addiction au sport

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VIDEO - Bigorexie : “Il y a quelque chose d’hormonal“, confie l’ancien footballeur Bixente Lizarazu
VIDEO - Bigorexie : “Il y a quelque chose d’hormonal“, confie l’ancien footballeur Bixente Lizarazu VIDEO - Bigorexie : “Il y a quelque chose d’hormonal“, confie l’ancien footballeur Bixente Lizarazu
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Dans son dernier livre "Mes prolongations", l’ancien latéral des Bleus Bixente Lizarazu confie être atteint de bigorexie. Il s'agit d'une dépendance à l'activité sportive. Depuis 2011, cette maladie est reconnue par l’Organisation mondiale de la santé. 

Bixente Lizarazu, ancien footballeur aujourd’hui âgé de 48 ans, a rangé ses crampons il y a douze ans mais il n’a pas arrêté le sport. Au contraire, il pratique la plongée, le vélo, le surf, le ski… Selon lui, c’est probablement une façon de compenser les émotions qu’il ressentait lorsqu’il pratiquait le football à haut niveau "Ces émotions-là, elles sont pour moi presque aussi fortes", confie-t-il. Dans son livre Mes Prolongations, il assume et raconte sa dépendance au sport. "Je vais me taper cinq heures de vélo", déclare Bixente Lizarazu.

"Je préfère être addict à ça qu’à autre chose"

C’est au-delà de 10 heures de sport par semaine que le risque de dépendance augmente. Cette accoutumance s’explique par la libération d’endorphines, de dopamine et de sérotonine lorsque le corps est à l’effort. Ces hormones stimulent notre système de récompense et provoquent un sentiment de bien-être et de plénitude.

L’effet pervers est d’ailleurs similaire à celui d’autres drogues : il faut augmenter les doses pour ressentir le même plaisir. Bixente Lizarazu assure toutefois préférer être "addict à ça, qu’à d’autres choses". "Il faut continuer à faire du sport" mais "il faut savoir trouver le bon équilibre et ne pas se mettre en surdosage", conseille Bixente Lizarazu.

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