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Epidémie de bronchiolite : "Nous ne sommes pas dans la même situation que l'année dernière", mais "on est vigilants", rassure le directeur général de l’AP-HP

Invité sur France Inter jeudi 9 novembre, Nicolas Revel a "l'intuition" que le nouveau médicament "Beyfortus joue un rôle" sur la maîtrise de l’épidémie.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Nicolas Revel, le directeur général de l’AP-HP, sur France Inter le 9 novembre 2023. (RADIOFRANCE / FRANCE INTER)

"Nous ne sommes pas dans la même situation que l'année dernière", a rassuré jeudi 9 novembre sur France Inter Nicolas Revel, directeur général de l’AP-HP, alors que la bronchiolite, qui touche les voies respiratoires des nouveau-nés, est en phase épidémique dans dix régions, dont récemment les Hauts-de-France, la Bourgogne-Franche-Comté, la Nouvelle-Aquitaine et l'Occitanie.

"Nous ne sommes pas dans la même situation que l'année dernière qui avait été une année très particulière. On avait été amenés à transférer hors de l'Île-de-France une cinquantaine de jeunes patients", a-t-il rappelé. Mais "on est vigilants", souligne-t-il. "Quand on avait par jour à peu près 40 à 50 enfants hospitalisés dans nos hôpitaux à la suite, aujourd'hui, on en a à peu près une vingtaine", indique-t-il.

La France n'a pas encore épuisé ses 200 000 doses du médicament Beyfortus

Tous les nouveau-nés peuvent bénéficier depuis la mi-septembre du Beyfortus, un médicament visant à les protéger contre le principal virus à l'origine de la maladie respiratoire. Nicolas Revel s’est félicité que la France ait été "l’un des quatre pays au monde" ayant "fait le choix d'acheter du Beyfortus" et de l’administrer. "80 % des parents qui ont eu un enfant né dans nos maternités ont accepté que le Beyfortus soit administré à leurs petits", a-t-il indiqué.

Même si aujourd'hui aucune étude ne mesure l’impact du médicament sur la maladie, sa "conviction" et son "intuition", "c'est que le Beyfortus joue un rôle" sur la maîtrise de l’épidémie. La France n’a pas encore épuisé les 200 000 doses achetées. Mais "si on en manque fin décembre, on aura quelque part passé le plus gros de la vague", précise-t-il.

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