Cet article date de plus de trois ans.

Bretagne : la justice ordonne à l'Etat d'accélérer la lutte contre les algues vertes

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Bretagne : la justice ordonne à l'Etat d'accélérer la lutte contre les algues vertes
Bretagne : la justice ordonne à l'Etat d'accélérer la lutte contre les algues vertes Bretagne : la justice ordonne à l'Etat d'accélérer la lutte contre les algues vertes (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - T.Paga, Q.Cézard, K.Hannedouche, M.Beaudouin, S.Ruaux
France Télévisions
France 2

Le tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine) ordonne à l'Etat de renforcer ses mesures de lutte contre la prolifération des algues vertes sur le littoral breton. La justice a donné à la préfecture quatre mois pour agir.

Le fléau des algues vertes, qui pollue les plages de Bretagne, est dénoncé depuis 40 ans. 45 000 tonnes d'algues sont ramassées chaque année. L'Etat semble incapable d'endiguer leur prolifération. Après la Cour des comptes et le Sénat, c'était au tour du tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine) de rendre son jugement, vendredi 4 juin. La justice ordonne à l'Etat de prendre "des mesures réglementaires contraignantes supplémentaires" pour lutter contre ce phénomène destructeur et lui donne quatre mois pour agir.

Les associations environnementales ne se font pas d'illusion

Les associations de défense de l'environnement se réjouissent de cette décision, mais ne se font aucune illusion. En quatre mois, "il ne se passera rien, nous on va continuer à militer, manifester, signer des pétitions, et on n'a pas fini", lance Alain Bonnec, président d'Eau et rivières de Bretagne. Les agriculteurs devront utiliser moins de nitrates dans leurs champs, comme les déjections animales (fumier, lisier), ou les billes d'azote minérales, qui nourrissent les algues en passant dans les cours d'eau. Jusqu'ici, l'Etat s'est contenté de plans non-contraignants. Les éleveurs réclament plus d'aides pour mieux faire. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.