Sophie Marceau, Nagui, Audrey Pulvar... Des personnalités appellent à un "bonus" pour soutenir l'essor de l'alimentation bio et locale dans les cantines
Cette aide des pouvoirs publics est estimée à 164 millions d'euros par an pour le secteur scolaire, et à 330 millions d'euros en prenant en compte le secteur médico-social.
Elles lancent une alerte "sur le contenu de nos assiettes et de celles de nos enfants". Dans une tribune parue dans Le Journal du dimanche, le 2 septembre, plus de vingt personnalités – parmi lesquelles Audrey Pulvar, Sophie Marceau ou encore Nagui – plaident pour la création d'un "bonus" soutenant l'essor de l'alimentation bio et locale dans les cantines scolaires et hospitalières.
Les signataires du texte demandent le versement pendant trois ans par les pouvoirs publics de ce bonus "aux structures souhaitant changer de pratiques". Cette aide est estimée à 164 millions d'euros par an pour le secteur scolaire, et à 330 millions d'euros en incluant le secteur médico-social. Elle permettrait à ces structures "de développer et d'inscrire leur projet alimentaire dans la durée".
Nous voulons accélérer la sensibilisation des enfants au goût et à l'environnement, à la diversité alimentaire et à la connaissance des produits pour consommer mieux et gaspiller moins.
Les auteurs de la tribune "Donnons un bonus pour des cantines bio et locales"dans "Le Journal du dimanche"
La loi Agriculture et alimentation prévoit l'introduction de 20% de produits bio en restauration collective publique d'ici à 2022. Les initiatives se multiplient dans des écoles ou d'autres établissements, mais "la généralisation de leurs actions est limitée par le manque de moyens", développent les auteurs de la tribune. La création d'un bonus cantine bio et locale permettrait de réussir "la transition vers une alimentation saine", sans pour autant en faire peser le coût sur les familles, plaident encore ces personnalités. "Nous voulons aussi encourager l'installation d'agriculteurs respectueux de l'environnement, des animaux et de notre santé, en leur offrant des débouchés équitables et rémunérateurs", défendent-elles enfin.
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