Transports en commun : la concentration en particule fine est trois fois supérieure dans le métro qu’à l’extérieur
Une étude de l’Agence nationale de sécurité sanitaire révèle que la concentration en particule fine est trois fois supérieure dans le métro qu’à l’extérieur. Explications.
Prendre les transports en commun, c’est bon pour lutter contre la pollution en ville, mais qu’en est-il pour nos poumons ? Pour le savoir, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) a étudié la qualité de l’air dans les enceintes ferroviaires souterraines, à savoir les métros de six villes. Le résultat est sans appel, la concentration en particule fine est trois fois supérieure qu’à l’extérieur.
Changer le système de freinage
Pour autant, la pollution souterraine représente-t-elle réellement un danger pour les usagers ? L’ANSES ne se prononce pas encore avec certitude, faute de données suffisantes. En revanche, pour l’association Respire, qui a porté plainte contre la Ratp, les effets sont plus que probables. Pour l’ANSES, il est urgent d’agir sur les matériels roulants, ou non. Il faudrait notamment changer le système de freinage, et le passer en électrique, ce qui éviterait la friction entre matériaux et donc l’émission de particules.
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