Vidéo Ces patients en psychiatrie surfent pour dépasser leurs angoisses

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 9 min
"Dans l'eau on se sent libre, les angoisses disparaissent”. Une fois par semaine, ces patients en psychiatrie surfent sur la plage de Carcans. Brut a suivi Marc, Anaïs et Patrick, patients de l'hôpital psychiatrique Charles Perrens à Bordeaux.
VIDEO. Ces patients en psychiatrie surfent pour dépasser leurs angoisses "Dans l'eau on se sent libre, les angoisses disparaissent”. Une fois par semaine, ces patients en psychiatrie surfent sur la plage de Carcans. Brut a suivi Marc, Anaïs et Patrick, patients de l'hôpital psychiatrique Charles Perrens à Bordeaux. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
"Dans l'eau on se sent libre, les angoisses disparaissent”. Une fois par semaine, ces patients en psychiatrie surfent sur la plage de Carcans. Brut a suivi Marc, Anaïs et Patrick, patients de l'hôpital psychiatrique Charles Perrens à Bordeaux.

“Océan et glisse” est une activité co-créée avec des professionnels de la santé de l’hôpital psychiatrique Charles Perrens à Bordeaux en partenariat avec une école locale de surf. Une fois par semaine, l’équipe emmène des patients atteints de bipolarité, schizophrénie, troubles graves de la personnalité. "L'objectif est vraiment d'essayer de trouver une solution alternative qui complète totalement la surmédication des patients en psychiatrie aujourd'hui" explique Julie, ergothérapeute. 

"Dans l'eau, j'oublie tout”

Selon les encadrants, les bénéfices sont nombreux pour les patients : "On a observé beaucoup moins de symptômes anxieux, symptômes dépressifs, une baisse des addictions aussi, et une envie notamment d'arrêter le tabac" explique Alice, psychologue. Jérémy, moniteur de surf, constate les progrès au fil des mois : "De les voir chaque semaine et de voir leur évolution liée à la pratique, même juste à l'environnement dans lequel on est, à l'océan, à la plage, ça apporte énormément de choses."

Les soignants participent également aux cours de surf aux côtés des patients, une façon de les “déstigmatiser”. Ces cours sont financés par l'hôpital psychiatrique Charles Perrens, auquel sont rattachés les patients.

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