Après la cyberattaque à l'hôpital de Dax, les hôpitaux de Dordogne déjouent une attaque informatique

Au lendemain de l'attaque informatique ayant visé l'hôpital de Dax, le groupement hospitalier de Dordogne a repéré et déjoué une attaque informatique, mercredi, rapporte France 3 Nouvelle-Aquitaine.

C'est le fournisseur informatique de neuf des 11 établissements du groupement qui a donné l'alerte mercredi après-midi, après avoir constaté la présence dans ses serveurs d'un logiciel de cryptage de données en vue d'une demande de rançon. Il s'agit du même mode opératoire que l'attaque qui a frappé mardi l'hôpital de Dax (Landes), dont le fonctionnement est depuis ralenti.

Les données mises à l'abri

Le groupement hospitalier de Dordogne a été une victime collatérale d'une attaque visant son fournisseur informatique, rapporte France 3. Les données ont pu être mises à l'abri. L'accès au dossier patient, l'outil principal des services de soins, a été stoppé mercredi après-midi durant trois heures, le temps de détecter et d'anéantir les virus. Ces derniers étaient en quelque sorte des "porteurs sains" non encore activés.

"Nous avons immédiatement coupé les réseaux qui allaient vers ce fournisseur et nous avons constaté que quatre ordinateurs du centre hospitalier de Périgueux et deux du centre Lanmary avaient déjà été contaminés" précise Hugues Alegria, directeur des systèmes informatiques du groupement hospitalier.

"Au regard de ce qui s'est passé à l'hôpital de Dax, nous avons de suite désactivé les serveurs de sauvegarde pour protéger nos données de secours" précise-t-il.