Crise des urgences : le ministre de la Santé, François Braun, défend la "régulation"
La vague de chaleur qui touche le pays met une fois de plus la pression sur les hôpitaux. Les urgences sont en manque chronique de personnels et doivent parfois fermer leurs portes. Mercredi 3 août, le ministre de la Santé, François Braun, s'est rendu au CHU de Nantes.
Le ministre de la Santé, François Braun, était en visite au CHU de Nantes, mercredi 3 août, dans un service de régulation sous tension, comme beaucoup d'autres. Dans celui-ci, 71 000 appels ont été reçus rien que sur le mois de juillet. Les urgences sont saturées et le manque de lits retarde l'hospitalisation dans la foulée. Médecin urgentiste il y a encore quelques semaines, le ministre a évoqué la régulation comme moyen de filtrer les patients.
Les syndicats s'opposent à la vision du ministre
Il a également rejeté l'idée que des services d'urgence soient fermés. "Il n'y a pas de fermetures d'urgence, je crois qu'il faut arrêter avec ce terme qui est tout le temps utilisé. Il n'y a pas de fermeture, il y a un accès régulé, médicalement ou par des soignants vers les services d'urgence, dans les endroits où il n'y a plus les moyens humains pour faire tourner sans cette régulation", a-t-il affirmé. Il a également assuré que la régulation ne consistait pas en "une dégradation des soins [...], mais elle apporte au contraire une meilleure orientation des patients en fonction des besoins". Une position que les syndicats, notamment la CGT, contestent fermement.
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