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Plus de la moitié des médecins hospitaliers ont fait grève lundi, du "jamais-vu", selon les syndicats

Les médecins de l'hôpital public, appelés à faire grève, lundi et mardi, réclament notamment la revalorisation des gardes de nuit.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un médecin tient une affiche pour marquer sa participation à un mouvement de grève hospitalier, le 3 juillet 2023, à Mulhouse (Haut-Rhin). (VINCENT VOEGTLIN / MAXPPP)

Plus de 50% des médecins hospitaliers se sont déclarés grévistes, lundi 3 juillet, selon les syndicats à l'origine de ce mouvement social"On est entre 50 et 100% de participation à la grève" selon les services, a affirmé l'urgentiste Jean-François Cibien, président de l'intersyndicale Action Praticiens Hôpital (APH), qui appelait à cette journée d'action.

"De mémoire de syndicaliste, on n'a jamais vu autant de gens qui se mobilisent", a avancé l'anesthésiste Anne Wernet. Comme à l'accoutumée, la grève n'a toutefois pas interrompu l'activité des hôpitaux, les médecins étant au besoin assignés pour assurer la continuité des soins. Une deuxième journée d'action est prévue mardi, à l'appel cette fois d'Alliance Hôpital et de l'Intersyndicat des praticiens hospitaliers. 

"Nous voulons 500 à 600 euros"

Les revendications d'APH se concentrent en particulier sur les gardes de nuit, que le ministre de la Santé, François Braun, a revalorisées une première fois de 50% dès son arrivée en juillet 2022. Actuellement, l'indemnité dépasse 400 euros brut pour 12 heures de service. Mais la mesure n'est prolongée que jusqu'à fin août et les négociations sont au point mort, dans l'attente d'un arbitrage de Bercy et Matignon.

"Nous voulons 500 à 600 euros" pour ces gardes et qu'elles soient "prises en compte pour la retraite", expose l'intersyndicale. Cette dernière demande "à être reçus par le président de la République" pour obtenir gain de cause.

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