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Hôpital : la rémunération des médecins intérimaires désormais encadrée

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Hôpital : la rémunération des médecins intérimaires désormais encadrée
Article rédigé par France 3 - F. Prabonnaud, A. Tribouart, C. Botella
France Télévisions
Avec l’entrée en vigueur de la loi RIST, les tarifs des médecins intérimaires sont désormais encadrés. Une mesure qui pourrait impacter l’organisation des hôpitaux.

L’hôpital de Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle) a réussi à limiter le recours à l’intérim grâce à des médecins, comme le Dr Simon Pegoschoff. Ils partagent leur temps entre le service et le CHU de Nancy. Toutefois, les intérimaires restent indispensables sur certaines périodes. Il n’y en aura aucun pour les vacances de Pâques. Le Dr Aude Valance, pour sa part, peine à remplir son planning et à trouver les médecins nécessaires. Si la plupart des soignants sont d’accord pour dire qu’il faut mettre fin aux abus de l’intérim, beaucoup s’inquiètent de la mise en œuvre des nouvelles règles.

"La mise en application n’est pas optimale"

C’est le cas au CHU de Nancy. "L’encadrement de l’intérim, c’est quelque chose qu’on demandait depuis un certain temps pour éviter une forme de concurrence ou de surenchère délétère. Mais, la mise en application n’est pas optimale", regrette le Pr Mathias Poussel, président de la commission médicale du groupement Sud Lorraine. La maternité de l’hôpital universitaire de Nancy n’emploie pas d’intérimaires, mais le chef de service craint que les plus petites soient en difficulté. Pour assurer des accouchements, un gynécologue, un pédiatre et un anesthésiste doivent être présents, des intérimaires dans beaucoup de maternités périphériques. 

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