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Un rapport alerte sur l'hygiène des sondes d'échographie en France

La Société française d'hygiène hospitalière dénonce un niveau de désinfection insuffisant, dans un rapport dévoilé par "Le Parisien".

Article rédigé par franceinfo
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Un échographe, dans un hôpital. (LEYLA VIDAL / BELGA MAG / AFP)

Des millions d'échographies sont réalisées chaque année. Mais "le niveau de désinfection du matériel est trop bas", affirme Le Parisien, vendredi 26 octobre, citant un rapport de la Société française d'hygiène hospitalière (SF2H). L'étude met en particulier en cause l'hygiène des sondes d'échographie endocavitaire, utilisées à l'hôpital et dans les centres d'imagerie médicale, dans le diagnostic de maladies (de l'utérus, des ovaires, de l'endomètre, de la prostate, de la vessie…) et dans le suivi des grossesses. "Entre deux patients, les sondes ne sont pas désinfectées de manière optimale (...) La réglementation française ne l'impose pas", poursuit le quotidien.

En France, ces équipements doivent subir une "désinfection de niveau intermédiaire" (DNI), dans un appareil spécial, une seule fois par jour. Le reste du temps, entre deux examens, "la sonde est protégée par un préservatif épais puis nettoyée à l'aide d'une lingette", résume Le Parisien. Pour le président de la SF2H, Pierre Parneix, la France est "le seul pays qui de façon officielle affiche un objectif de traitement des sondes de niveau inférieur à l’ensemble de ceux préconisés au niveau international et européen".

La SF2H alerte sur les risques de transmission de maladies, comme le papillomavirus qui peut dans certains cas être à l'origine de cancers. "Aujourd'hui, il n'y a pas de lien avéré entre soins et contamination", reconnaît Pierre Parneix, dans Le Parisien. "Mais si un jour une corrélation est faite et que nous n'avons pas le bon niveau de sécurité, nous serons dans le scandale sanitaire." Après avoir remis son rapport à la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, le médecin attend que les pratiques évoluent.

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