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Vidéo Thanatopractrice, elle prépare et conserve les corps des défunts

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Depuis une quinzaine d’années, Nanou est thanatopractrice. Son métier, il consiste à s’occuper des corps et effectuer des soins de conservation sur les défunts. Pour Brut, elle a accepté de dévoiler son quotidien.
VIDEO. Thanatopractice, elle prépare et conserve les corps des défunts Depuis une quinzaine d’années, Nanou est thanatopractrice. Son métier, il consiste à s’occuper des corps et effectuer des soins de conservation sur les défunts. Pour Brut, elle a accepté de dévoiler son quotidien.
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Depuis une quinzaine d’années, Nanou est thanatopractrice. Son métier, il consiste à s’occuper des corps et effectuer des soins de conservation sur les défunts. Pour Brut, elle a accepté de dévoiler son quotidien. 

"Ce n’est pas vraiment moi qui ai choisi d’être thanatopracteur, c’est l’histoire de ma vie avec la mort.” Ayant perdu son père d'un accident de moto à l'âge de 7 ans, Nanou a toujours eu un rapport particulier avec la mort. À 10 ans, alors qu'elle découvre le métier de thanatopracteur, elle annonce à sa mère : "c’est ça que je veux faire”. Et aujourd'hui, elle le fait.

"Il faut beaucoup de concentration, il faut faire appel à tous ses sens"

J’ai toujours été intriguée par la mort. Qu’est-ce qui se passait ? Est-ce que le corps était vraiment mort ? Est-ce que la personne était plus là ?” Depuis environ 15 ans, Nanou est thanatopractrice. Quotidiennement, elle effectue des soins de conservation sur les défunts. “On enlève le pacemaker, on fait des toilettes aussi parfois. On va faire des soins de reconstruction et parfois, aussi, des soins internationaux, puisqu’il y a des pays qui ont signé des conventions avec la France pour les retours dans ces pays-là, il y a obligation de soins de conservation.”

Ce qui la motive dans son métier, c’est de “permettre à une famille de se recueillir dans les meilleures conditions possible, sans aspect visuel traumatique, sans odeur, sans décomposition”. Mais le métier reste difficile. "Ce qui est parfois difficile, c’est la pression psychologique qu’on a derrière par les pompes funèbres ou parfois la famille. C’est cette pression intense de réussite. Après, le but n’est pas de dénaturer un être humain ou d’en faire des poupées de cire. Le but, justement, c’est de le laisser avec un aspect comme la famille les connaissait.” 

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