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Vosges : sept plaintes ont été déposées contre l'hôpital de Remiremont après des décès suspects

Plusieurs informations judiciaires contre X pour homicide involontaire ont été ouvertes, a annoncé le procureur de la République d'Epinal.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
Le centre hospitalier de Remiremont dans les Vosges, le 30 décembre 2022. (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)

Des morts qui interrogent. Sept plaintes ont été déposées pour l'instant après des décès de patients jugés suspects par leurs proches à l'hôpital de Remiremont (Vosges), a annoncé, samedi 21 janvier à l'AFP, le procureur de la République d'Epinal, Frédéric Nahon.

"J'ai ouvert quatre informations judiciaires contre X pour homicide involontaire suite à des plaintes déposées par la famille des victimes, mettant en cause le centre hospitalier de Remiremont", a détaillé le magistrat. "Une autre information judiciaire a été ouverte des chefs de blessures involontaires contre X" et "une ouverture d'information judiciaire des chefs de recherche des causes de la mort a été ouverte", a-t-il ajouté.

Le procureur a, par ailleurs, déclaré avoir reçu "une autre plainte pour homicide involontaire" pour laquelle une "ouverture d'information (judiciaire) est fort probable". "En tout, cela fait sept procédures", a-t-il résumé.

L'hôpital veut "comprendre ce qui s'est passé"

Contactée par l'AFP, Nancy Risacher, qui suit six des sept plaintes, indique être "en train de rédiger" une huitième plainte pour homicide involontaire. Nancy Risacher annonce, par ailleurs, avoir été contactée par "plusieurs autres personnes" et être en train d'examiner ces dossier pour voir si d'autres plaintes pouvaient en sortir.

Début janvier, des élus des Vosges avaient apporté leur soutien aux équipes du centre hospitalier de Remiremont, dénonçant des "campagnes de presse" ayant "pris pour cible" l'établissement. Fin décembre, la direction de l'hôpital s'était dite "désolée de la situation" et avait mis en avant une "prise en charge selon les règles de l'art". Selon le directeur Dominique Cheveau, ces plaintes vont permettre de faire la lumière sur les faits : "Nous ne demandons qu'à comprendre ce qui s'est passé".

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