Les hôpitaux publics estiment que l'instabilité politique est "dommageable" et appellent à nommer un ministre "rapidement"

Pour les Jeux olympiques, les établissements "sont en ordre de marche" et les services "resteront accessibles", a par ailleurs déclaré le président de la Fédération hospitalière de France, Arnaud Robinet.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des patients attendent dans un couloir de l'hôpital de Perpignan (Pyrénées-Orientales), le 17 juillet 2024. (ARNAUD LE VU / HANS LUCAS / AFP)

L'instabilité politique est "dommageable" aux hôpitaux et la santé doit être une "priorité" de la rentrée, a déclaré, mercredi 24 juillet, le président de la Fédération hospitalière de France (FHF), Arnaud Robinet, appelant à nommer un ministre "rapidement".

En période estivale, où les hôpitaux sont "particulièrement mobilisés" pour permettre la continuité des soins, malgré des tensions sur les ressources humaines, ils ont cette année redoublé d'efforts pour renforcer leurs capacités pendant les Jeux olympiques, a rappelé le président de la FHF lors d'un entretien avec l'AFP.

Aux urgences, la situation "est similaire" aux étés précédents avec un accueil "globalement maintenu", même s'il est par endroits conditionné à un appel préalable au Samu. Pour les Jeux olympiques, les établissements "sont en ordre de marche" et les services "resteront accessibles", a-t-il assuré.

"On risque d'avoir à reconduire" le budget 2024

Interrogé sur la situation politique, Arnaud Robinet a rappelé que l'été, habituellement, "nous commençons à travailler avec les cabinets ministériels concernés sur l'élaboration du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS)" pour l'année suivante, normalement présenté en septembre. "Ce n'est pas le cas aujourd'hui", a-t-il regretté.

"Cela nous inquiète, au vu de la situation très dégradée de l'hôpital public", a-t-il dit. "Si nous n'avons pas de gouvernement, pas d'interlocuteur, une Assemblée morcelée en trois blocs, on risque d'avoir à reconduire le PLFSS de 2024, ce qui serait très dommageable pour l'ensemble du système de santé", a-t-il averti.

"Il faut que le président de la République, au-delà des contingences politiques", nomme "un gouvernement capable de travailler le plus rapidement possible", a-t-il plaidé.

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