Comment les hôpitaux luttent-ils contre les infections nosocomiales ?
Un simple prélèvement dans la narine permet de détecter le germe responsable de l’infection nosocomiale contractée par Jacques, 70 ans. L’échantillon recueilli est immédiatement transmis au laboratoire. Dans ce service de pointe de l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches, les résultats sont envoyés au médecin en moins de quatre heures alors qu’en général, il faut attendre deux jours.
Dr Benjamin Davido, infectiologue à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (AP-HP) explique que ces techniques permettent de savoir très rapidement si le patient est résistant à certains antibiotiques. Or, dans la prise en charge d’une infection sévère, chaque heure compte.
On estime qu’un patient sur vingt contracte une infection à l’hôpital après 48 heures de soins. Le danger des maladies nosocomiales est encore sous-estimé en France.
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