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Confinement : une centaine d'hommes ont appelé le 08 019 019 11 et bénéficient d’un "accompagnement pour éviter de devenir violents", indique Marlène Schiappa

Invitée du "8h30 franceinfo", la secrétaire d’Etat chargé de l’Egalité a indiqué que ce numéro de téléphone est "pour aider les personnes qui se sentent avoir des accès de colère, à les gérer, à ne pas devenir violents".

Article rédigé par franceinfo
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Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargé de l’Egalité entre les femmes et les hommes, à l'hotel Matignon à PAris, le 25 novembre 2019. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

"On a déjà eu plus de 100 appels d'hommes qui ont eu un accompagnement psychologique pour éviter de devenir violents au sein du foyer pendant la période de confinement", a indiqué Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargé de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, jeudi 16 avril sur franceinfo. 

"Le confinement, c'est une épreuve collective qui vient percuter la vie et l'histoire personnelle et familiale de chacun", explique la membre du gouvernement alors qu'il y a "une hausse des signalements" de violences conjugales durant cette période. "Nous avons effectivement créé un numéro de téléphone pour aider les personnes qui se sentent avoir des accès de colère, à les gérer, à ne pas devenir violents", a expliqué Marlène Schiappa. Il s’agit du 08 019 019 11.

Un numéro pour "se ressaisir"

Ce numéro a été lancé avec la Fédération nationale des associations d’accompagnement des auteurs de violences conjugales, a précisé la secrétaire d’Etat : "Nous l'avons mis en place pour que les personnes qui ne sont pas des hommes violents, qui n'ont pas déjà frappé leur compagne ou leurs enfants, mais qui ont du mal à gérer leurs colères, leurs angoisses pendant le confinement, et qui se sentent à un moment, entre guillemets, péter les plombs, puissent se ressaisir et téléphoner à ce numéro".

Ces hommes peuvent ainsi bénéficier d’un "accompagnement" grâce à des "psychologues" et des "travailleurs sociaux" qui "prennent en charge habituellement les hommes violents pour éviter la récidive", a indiqué la secrétaire d'Etat.

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