Coronavirus : les baigneurs, un casse-tête pour les autorités
Une nageuse a été sommée d’interrompre sa baignade à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), vendredi 6 novembre. La nage est pourtant essentielle à la santé de cette nonagénaire.
Betty Bellion-Jourdan, 91 ans, bénéficie d’une prescription médicale qui lui préconise des bains de mer quotidiens. Malgré tout, elle a été sortie de l’eau par la police durant sa dernière baignade, vendredi 6 novembre. "Tous les matins je viens me baigner. Et il se trouve qu’avec ma neuropathie ça m’est nécessaire, je ne peux absolument pas m’en passer, sinon bientôt je ne marche plus", confie-t-elle à France Télévisions. Son médecin, Guillaume Barucq, prescrit le sport sur ordonnance selon les besoins de ses patients. "Un certificat de complaisance, c’est quelque chose de gravissime pour un médecin, assure-t-il. […] Quand on prescrit, on sait pourquoi on le fait, et on le fait en toute bonne foi."
Quelques exceptions
À Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), quelques nageurs et surfeurs se partagent encore l’océan. Sont-ils dans leur droit ? Roxana Maracineanu, ministre déléguée aux Sports, rappelle qu’il existe des catégories autorisées à pratiquer. Parmi elles, "des personnes fragiles, qui font de l’activité physique adaptée, sur ordonnance, parce qu'elles en ont besoin pour guérir." Betty va donc pouvoir souffler, et retrouver l'océan qui lui est si cher.
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