Covid-19 : une semaine décisive pour les écoles
Depuis lundi 29 mars, il ne suffit plus que d'un cas positif au Covid-19 pour fermer toute une classe. Avec ce protocole sanitaire, le gouvernement tente de répondre à la colère et l'inquiétude qui monte dans les écoles.
Pour les élèves du lycée Eugène-Delacroix de Drancy (Seine-Saint-Denis), c'est un lundi 29 mars teinté d'angoisse. En une semaine, 35 élèves et une dizaine de membres du personnel ont été testés positif au Covid-19. "Quand on part au lycée, il y a un climat de peur. On a peur de ramener le virus à la maison. Personnellement, j'ai des parents à risques. Je me sentirais coupable si j'attrapais le virus et que je le transmets à mes parents", avoue une élève. Certains enseignants ont fait valoir leur droit de retrait. Dans le lycée, 17 classes sur 35 sont fermées. Avec le nouveau protocole sanitaire, il ne suffit plus que d'un élève testé positif pour fermer une classe. Tous les autres élèves sont donc considérés cas contacts et doivent effectuer un test après sept jours d'isolement.
À l'école "la boule au ventre"
Le lycée Eugène-Delacroix de Drancy (Seine-Saint-Denis) est particulièrement observé. "Officiellement, une cinquantaine d'enfants a contracté le virus, mais ils seraient bien plus nombreux", assure le journaliste de France Télévisions Naoufel El Khaouafi, en duplex depuis ce lycée de Seine-Saint-Denis. "Les enfants sont venus en cours avec la boule au ventre", poursuit-il, par peur de contracter le virus et de contaminer la famille. Même son de cloche du côté des parents d'élèves et des professeurs. Une campagne massive de test Covid aura lieu dans l'établissement mardi 30 et mercredi 31 mars.
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