Reconfinement : des petits commerçants refusent de baisser le rideau
Depuis l'entrée en vigueur du reconfinement vendredi 30 octobre, les commerces considérés comme non-essentiels doivent rester fermés. Une situation que de nombreux commerçants, en proie à de grosses difficultés financières, ne peuvent se résoudre à accepter.
Ils n'ont plus rien à perdre : des commerçants, déjà dans le rouge après le premier confinement, sont prêts à tout pour sauver leur affaire. C'est le cas de Véronique Weingarten. Avec l'entrée en vigueur du reconfinement, elle s'est installée jour et nuit dans sa boutique de prêt-à-porter, à Blotzheim (Haut-Rhin), et ne s'arrête pas là. "J'ai entamé une grève de la faim et j'irai jusque-là où il faut aller pour que l'on m'entende, là-haut, au niveau du gouvernement", raconte la commerçante.
La fermeture administrative, un risque réel
À Lille (Nord), Fabienne Van Hule, la gérante de la librairie Place Ronde, entre en résistance. Alors que les clients défilent, la commerçante assume. "Ce qui me choque, c'est que Bruno Le Maire, lui-même auteur, confine les lieux où il peut toucher des droits d'auteur. Qu'il ne pense pas aux auteurs, qu'on ne pense plus à la culture", revendique-t-elle. Pour son ouverture clandestine, la gérante risque la fermeture administrative.
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