Reconfinement : la révolte grandissante des maires et des commerçants
Certains petits commerçants ne comprennent pas pourquoi ils doivent rester fermés pendant le reconfinement, alors que d'autres peuvent poursuivre leur activité. Depuis samedi 31 octobre, ils sont soutenus par plusieurs maires.
Malgré le reconfinement, les habitants d'Embrun (Hautes-Alpes) ont manifesté, samedi 31 octobre au matin, pour la survie de leur centre-ville. "La fermeture, deux fois dans une année, c'est le coup de grâce", dénonce une habitante. Chantal Eymeoud, la maire (UDI) de la commune a participé au défilé : elle appelle le gouvernement à revoir sa copie. Elle demande à ce que "les commerces non-essentiels respectant parfaitement les contraintes sanitaires puissent rester ouverts pendant la période de confinement".
Des maires soutiennent l'ouverture de leurs commerces
À Béziers (Hérault), la même journée, l'ambiance est radicalement différente. Les rues sont quasiment désertes, malgré des magasins toujours ouverts. Une décision prise par le maire. Robert Ménard est en colère : la fermeture de certains commerces et pas d'autres est vécue comme une injustice. "Pourquoi ce qui est interdit ici est autorisé à 2 km dans un hypermarché où il y a deux fois plus de monde ?", interroge le maire (DVD). Pour rappel, les commerces ouverts encourent une amende de 135 euros, voire une fermeture administrative.
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