Reconfinement : des commerçants en colère et inquiets
La fédération de la grande distribution estime que la fermeture des rayons non-essentiels est une solution perdant-perdant. La colère et l'incompréhension demeurent du côté des commerçants.
Lundi 2 novembre marque la dernière journée pour acheter des produits culturels, des vêtements, ou encore des jouets en grande surface. Dès mardi 3 novembre, les rayons non-essentiels vont fermer. La mesure a été prise pour rétablir l'équité avec les commerces de proximité. À l'approche de Noël, la période est pourtant cruciale pour un magasin de jouets qui fonctionne désormais en click & collect. Les grandes surfaces ne sont pas les seuls concurrents du secteur. "On est satisfaits que cette position de concurrence déloyale soit enfin rétablie, c'est une chose, mais aujourd'hui, tout le monde pense à acheter sur Internet, mais il n'y aura pas suffisamment de stock", concède un membre de l'enseigne Joué Club.
La grande distribution s'oppose à la décision du gouvernement
Internet suscite aussi l'inquiétude de la grande distribution qui s'oppose à la décision du gouvernement. "Ce n'est pas en fermant plus de commerces qu'on va arriver à sauver le commerce, surtout en faisant en sorte que le seul gagnant, ce soit Amazon. En plus, les Français ne vont pas comprendre que toute une série de produits simples ne puissent pas être disponibles", déplore Jacques Creyssel, fédération des entreprises du commerce et de la distribution.
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