Coronavirus : 28 décès en 24 heures en France dans les hôpitaux, mais l'épidémie continue de régresser
Le nombre total de cas confirmés de contaminations s'élève à 156 287 dans le pays, soit 726 cas de plus en 24 heures, a précisé ultérieurement Santé Publique France.
Une situation encourageante, même si la maladie fait encore des victimes. La France a enregistré 28 décès supplémentaires liés au Covid-19 dans les hôpitaux, portant à 29 374 le nombre total de morts depuis le début de l'épidémie, selon un bilan communiqué vendredi 12 juin par la Direction générale de la Santé (DGS). "La levée progressive et prudente du déconfinement se traduit par une évolution favorable de la situation épidémiologique sur le territoire national", souligne le ministère, alors que le gouvernement pourrait prochainement annoncer des mesures d'assouplissement de ce déconfinement.
Les services de réanimation traitaient, vendredi, 879 patients atteints du Covid-19, soit 24 de moins que la veille. Il s'agit du plus faible nombre enregistré depuis le 17 mars, jour de la mise en œuvre du confinement (699 personnes étaient alors en réanimation). Quatre régions (Ile-de-France, Grand-Est, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France) regroupent toujours près des trois quarts des patients hospitalisés en réanimation. Le nombre de personnes hospitalisées pour une contamination au coronavirus a reculé à 11 124, soit 341 de moins que jeudi.
"Une circulation réelle mais contrôlée" dans deux départements de l'Est
Ces derniers jours, le nombre de cas dans la Meuse et la Meurthe-et-Moselle a attiré l'attention des services de santé en dépassant le seuil de vigilance, fixé à 10 tests positifs pour 100 000 habitants. Pour la DGS, cela s'explique par la détection de cas groupés et des campagnes de dépistage initiées par l'Agence régionale de santé. "Ce pic a fait l’objet d’investigations de la part des équipes de terrain afin d’identifier tout risque de reprise épidémique", souligne la DGS.
Cette dernière se veut rassurante : "Cette situation reflète donc une circulation virale réelle mais contrôlée, dans l’une des régions les plus touchées par l’épidémie." "La situation départementale fait évidemment l’objet d’une attention particulière afin d’anticiper toute évolution défavorable et de mettre en place les mesures appropriées", assure-t-elle.
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