Cet article date de plus de quatre ans.

Coronavirus : "Aller en grande surface à quatre ou cinq, ce n'est pas bien. On fait prendre des risques à ses enfants, ses voisins", pointe Didier Guillaume

Le ministre de l'Agriculture a répété les bonnes règles du confinement et justifié la réduction des horaires de supermarchés qui pouvait paraître contradictoire.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume, invité de franceinfo, lundi 10 décembre 2018. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Il n'est pas question que l'on déferle dans un grand magasin comme quand il y a des soldes. C'est fini cette histoire !", a lancé jeudi 26 mars au matin sur franceinfo le ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume. "Aller en grande surface à quatre ou cinq, ce n'est pas bien. On fait prendre des risques à ses enfants, ses voisins. Respectons les gestes barrières, le confinement", a-t-il insisté, ajoutant qu'il n'était lui pas "sorti pas depuis dix jours du ministère" en raison de l'épidémie de coronavirus.

>> Epidémie de coronavirus : les dernières informations dans notre direct

Les supermarchés vont réduire leurs horaires en raison de "l'absentéisme"

Certaines grandes surfaces vont réduire leurs horaires d'ouverture et fermer plus tôt le soir. "Toutes les entreprises d'agroalimentaire, les coopératives agricoles, qui font tout l'amont et sans lesquelles il n'y aurait rien dans les rayons des supermarchés s'aperçoivent qu'il y un absentéisme qui est de 7% à 20% dans certains endroits, explique Didier Guillaume. Il faut absolument faire des réorganisations. On s'aperçoit que les concitoyens ne vont plus faire leurs courses en fin d'après-midi, mais dans la journée."

Face à la remarque que réunir plus de monde en même temps est paradoxal par rapport aux règles de confinement, le ministre réfute : "Chacun rentre avec la distance de sécurité. Il y a des contrôles, les gens comptent et je crois que les choses se passent bien".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.