Coronavirus : certaines personnes fragiles craignent le déconfinement
Selon une enquête du magazine Society, un tiers des Français n'ont rien changé depuis le début du déconfinement et 38% des 18-34 ans souhaitent rester chez eux. Chez les personnes les plus fragiles, l'inquiétude d'attraper le Covid-19 demeure.
Recevoir une amie, un plaisir simple que Sonia Clouet avait presque oublié après deux mois d'isolement. Son passé d'obèse en fait une personne vulnérable. Au début du déconfinement, cette Gardoise de 46 ans était angoissée à l'idée de sortir de chez elle. Finalement, la peur est passée. "J'ai dû dépanner mon fils qui n'avait plus de voiture pour l'emmener à son travail, donc, même si on a gardé les masques, j'ai dû sortir dès lundi (11 mai), et finalement l'envie de revoir les gens a pris le dessus", confie la mère de famille, membre de l'association Némo Nimes Obésité.
"Pas emballée à l'idée de ressortir"
À Montargis (Loiret), Jacqueline Martin n'a pas encore mis un pied dehors. Seul changement depuis le déconfinement : la visite d'une bénévole des Petits Frères des Pauvres. Cette nonagénaire est encore en bonne santé, plus rien ne l'oblige à rester confinée, mais elle préfère attendre encore un peu. "Je ne suis pas emballée à l'idée de ressortir", précise la retraitée.
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