Cet article date de plus de quatre ans.

Coronavirus : deux nouveaux cas de Covid-19 à bord du porte-avions "Charles-de-Gaulle"

"Personne n'est gravement malade cette fois-ci", a toutefois voulu rassurer la préfecture maritime.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le porte-avions français "Charles de Gaulle", le 12 août 2011, au large de Toulon (Var). (BERTRAND LANGLOIS / AFP)

Deux nouveaux cas de nouveau coronavirus ont été détectés parmi des marins du porte-avions français Charles-de-Gaulle, a indiqué mercredi 10 juin la préfecture maritime de Toulon, deux mois après une épidémie à bord qui avait touché plus de mille marins. "C'est un marin qui présentait des symptômes du Covid-19 vendredi à bord qui a été testé positif", a déclaré une porte-parole de la préfecture maritime de Toulon, confirmant une information du quotidien régional Var-Matin.

Parmi la trentaine de contacts identifiés – à bord et à terre – de ce marin, un seul avait été testé positif mercredi soir, "un marin qui avait été déjà été testé positif lors du premier épisode", a-t-elle ajouté. La préfecture maritime estime qu'"a priori le premier marin a contracté le virus dehors".

Aucune opération compromise

En avril, près des deux tiers de l'équipage du porte-avions nucléaire, soit 1 046 marins sur 1 760, avaient été testés positifs. Deux d'entre eux avaient dû être soignés en réanimation. "Nous sommes très vigilants, mais nous voulons être rassurants pour les familles et les marins, après cet épisode difficile : personne n'est gravement malade cette fois-ci", a indiqué la préfecture maritime.

Depuis le 2 juin, a précisé la porte-parole, la majorité de l'équipage du porte-avions a regagné le bâtiment, et travaille "en deux bordées qui ne se croisent pas". "Ils portent des masques, sont maximum quatre par chambre et les espaces communs ont été fermés", indique la préfecture. Le porte-avions étant actuellement à l'arrêt technique en rade de Toulon, "aucune opération n'est compromise", ajoute-t-elle.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.