Coronavirus : "Jamais la recherche n’a été aussi rapide"

"Je ne suis pas médecin ou chercheur. Le travail que j’essaie de faire sur le site web de France Culture est d’observer la littérature scientifique et de démêler les annonces de la réalité de la recherche", explique Nicolas Martin.

"Il faut se réjouir des essais cliniques en cours, mais il faut être très prudent. Il faut faire attention aux messages qu’on délivre. C’est très précipité de dire qu’on sait guérir la maladie. On est à un état très précoce de la recherche", prévient le journaliste mercredi 18 mars.

"Le temps de la recherche est long"

"Il faut étendre la recherche sur la chloroquine. 24 patients, c’est un tout petit échantillon. Le temps de la recherche est long". Le producteur de plusieurs émissions pour Radio France demande de la patience.

"C’est très bien que Sanofi mette à disposition de la recherche de grandes quantités de médicaments. Ce laboratoire est en train d’essayer un autre médicament efficace contre l’arthrite pour réduire la réaction inflammatoire pulmonaire", ajoute Nicolas Martin.

Et de se réjouir : "Jamais la recherche n’a été aussi rapide. Il y a plus de 35 sociétés et institutions dans le monde qui font des recherches contre ce coronavirus", qui a tué 264 personnes en France et en a contaminé 9 134 au 18 mars.