Coronavirus : la perte de liberté en Europe préoccupe
Entre confinement autoritaire ou consenti, les pays européens choisissent différentes méthodes face au coronavirus. Les lois d’exception se multiplient et des associations de défense des droits de l’homme s’inquiètent.
En France, l’état d’urgence sanitaire décrété à cause du coronavirus permet d’octroyer au Premier ministre des pouvoirs plus importants qu’en temps normal sans autorisation judiciaire et débat démocratique : restrictions de circulation, confinement à domicile, fermeture provisoire d’établissements et l’interdiction des rassemblements.
Epiés par un drone ou une application
Pour l’instant, les citoyens acceptent, mais il ne faudra pas que ces mesures deviennent pérennes. Le Conseil d’État a annoncé que des citoyens pourraient contester une décision par le biais d’un référé. Des réunions régulières auront lieu au Sénat dans le cadre d’un comité de suivi de la crise.
Partout en Europe, les mesures liberticides se multiplient. Au Royaume-Uni, des drones traquent des personnes qui ne respectent pas le confinement. En Finlande, il n’est plus possible de sortir de la région d’Helsinki. En Slovaquie, une application va suivre les porteurs du virus. En Hongrie, Viktor Orban s’est accordé les pleins pouvoirs sans limite de temps.
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