Coronavirus : la pratique qui sauve des vies
Les cas de Covid-19 sont toujours plus nombreux, mais la mortalité ne suit pas la même courbe, restant plus faible qu'au printemps. Les patients sont mieux pris en charge et les techniques évoluent aussi.
À 35 ans, un homme a failli ne jamais voir son dernier fils. Il a attrapé le coronavirus début mars. Il était persuadé qu'il s'agissait d'une simple pharyngite jusqu'à ce qu'arrivent les problèmes respiratoires. "J'ai beaucoup souffert en étant à la maison et du coup je me suis dit que je devais aller à l'hôpital parce que ça n'allait plus du tout", explique Stessy Génipa. Très vite, son état se dégrade et il apprend qu'il va devoir être placé en coma artificiel. Il restera un mois et demi dans le coma mais n'en a aucun souvenir aujourd'hui. Les médecins avouent que son état était "très très très grave".
Des malades condamnés, guéris
Sa détresse respiratoire devenue trop sévère, l'incubation ne permet plus d'oxygéner son sang. Seul espoir, une technique de dernier recours, proposé à la Pitié-Salpêtrière (Paris). Le sang est aspiré par la veine fémorale, dirigé vers une assistance respiratoire externe, puis il est restitué au niveau de la veine jugulaire du patient qui permet l'oxygénation. Cette technique a fait preuve de son efficacité. Une étude a montré un taux de réussite de 69 % pour des malades qui n'avaient plus aucune chance. Une technologie à réserver aux formes extrêmes.
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