Coronavirus : le masque, une singularité culturelle en Asie
Si le Japon, la Corée du Sud ou Hong Kong ont brillé par leur efficacité contre le coronavirus, c’est notamment grâce au port du masque. Une véritable culture.
Les Européens sont réfractaires aux masques alors que les pays du nord-est de l’Asie ont en fait un produit de consommation courante. Pour expliquer cette différence culturelle, il faut remonter à l’épidémie de grippe espagnole. Un médecin chinois a inventé alors ce masque grand public. La Chine va mettre en avant les avancées de son système sanitaire dans des photos de propagande dans les années 50 et 60 notamment.
Maladie, pollution, allergie...
Des épidémies récentes font prendre conscience à ces pays d’Asie du Nord-Est que le masque est important. Le Sras touche en 2003 la Chine et Hong Kong. Avec 774 morts, ce virus porte un coup psychologique fort. Six ans plus tard, la grippe H1N1 fait entre 100 000 et 400 000 morts dans le monde. Les masques sont utilisés pour protéger les autres et aussi pour se protéger soi-même de la pollution, de l’allergie aux pollens, des mauvaises odeurs...
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