Coronavirus : les chauffeurs routiers peuvent exercer leur droit de retrait
En France, les chauffeurs routiers continuent de travailler en cette période de crise sanitaire pour approvisionner les magasins d’alimentation ou les hôpitaux en matériel médical. Lundi 30 mars, ils sont appelés à exercer leur droit de retrait par trois de leurs syndicats.
Lundi 30 mars, l’aire d’autoroute de Limours-Janvry (Essonne), sur l’A10, en région parisienne, est quasiment déserte. Il n’y a pas de café ni de restaurant ouvert. Pour manger, les chauffeurs routiers s’organisent comme ils peuvent. Il est difficile aussi de trouver une douche ou des toilettes propres. "Sur l’autoroute, on est vraiment traité comme rien. L’autoroute nous traite très mal", déplore lundi matin Stefann Vervaecke ,un chauffeur routier.
"Arrêtons le transport qui n’est pas essentiel"
Pour les syndicats, la situation est inadmissible. Ils encouragent les chauffeurs à exercer leur droit de retrait individuellement. Pour eux, le matériel de protection des chauffeurs face au coronavirus est insuffisant. "S'il y n’a pas assez de protections, arrêtons le transport qui n’est pas essentiel", explique Patrick Blaise, secrétaire général CFDT Routes. Le ministère des Transports affirme avoir demandé aux stations-service d’ouvrir davantage de sanitaires.
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