Coronavirus : les éboueurs demandent plus de protection
Parmi les professions indispensables en cette période de confinement, il y a celle des éboueurs. Avec la fermeture de nombreuses entreprises, la quantité de déchets a diminué, et leurs tournées ont donc été revues, mais la plupart travaillent toujours sans protection ou presque.
Pour les éboueurs, pas de confinement. Jeudi 26 mars au matin, ils sont les seuls à sillonner les rues désertes. Pour éviter les risques de contamination, les règles d’hygiène ont été renforcées : gants et sous-gants. En revanche, pas de gel hydroalcoolique ni de masques de protection pour les deux équipiers de l’arrière du camion, pourtant indispensables selon eux.
"Nos métiers sont à risque"
L’entreprise affirme avoir commandé des milliers de masques pour ses salariés, mais aucune livraison pour l’instant. "On espère que l’on entendra que nos métiers sont à risque, et que l’État puisse nous fournir, au même titre que les hôpitaux, des masques", explique Jean-Luc Schuster, responsable de l’exploitation. Sur la route des éboueurs, les riverains et les marchands saluent leur courage. Les éboueurs espèrent plus de gratitude et même toucher la prime de 1 000 €.
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