Coronavirus : les Etats-Unis autorisent la chloroquine à l'hôpital
Les autorités sanitaires américaines insistent sur le fait que le grand public ne doit pas s'automédicamenter.
Le régulateur du médicament aux Etats-Unis (FDA) autorise désormais la chloroquine et l'hydroxychloroquine, uniquement à l'hôpital, pour lutter contre le coronavirus. Dans un communiqué publié dimanche 29 mars, le département de la Santé a indiqué que la FDA donnait son feu vert pour que ces traitements soient "distribués et prescrits par des médecins aux patients adolescents et adultes hospitalisés atteints du Covid-19, de manière adaptée, quand un essai clinique n'est pas disponible ou faisable".
Le président américain avait vanté le 24 mars les mérites de ce médicament. "Il y a de bonnes chances que cela puisse avoir un énorme impact. Ce serait un don du ciel si ça marchait", avait-il déclaré. Ce traitement est notamment défendu par le médecin français Didier Raoult, qui avance des études critiquées par la communauté scientifique.
Les autorités sanitaires américaines ont prévenu le grand public qu'il ne devait pas s'automédicamenter. Un habitant de l'Arizona qui avait ingéré du phosphate de chloroquine, employé pour désinfecter les aquariums, en est mort. Deux corps médicaux américains, l'Institut national de la santé (NIH) et l'Autorité pour la recherche-développement dans le domaine biomédical (Barda), travaillent sur des essais cliniques. Un essai selon le protocole de Didier Raoult, avec une combinaison d'hydroxychloroquine et d'azithromycine (un antibiotique), doit bientôt démarrer à New York.
La sélection de franceinfo sur le coronavirus
• Infographies. Voici les bons gestes à adopter quand on fait ses courses
• Eclairage. Coronavirus : risque-t-on une pénurie de fruits et légumes frais en raison de l'épidémie de Covid-19 ?
• Témoignages. "J'avais prévu un beau mois d'avril..." : des commerçants racontent leur crainte de l'après-confinement
• Vidéo. Les quatre gestes simples à adopter pour se protéger et éviter la propagation
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.