Coronavirus : les opérations médicales non-urgentes repoussées
Face au nombre croissant de cas de Covid-19 qui nécessitent une hospitalisation, les établissements de santé reprogramment, à partir de vendredi 13 mars, les opérations prévues en amont, mais qui ne sont pas urgentes.
C'est une mesure pour désengorger les hôpitaux, ou plutôt pour éviter qu'ils ne se remplissent davantage. Avec l'augmentation du nombre de cas de Covid-19 en France, de plus en plus de malades, dont l'état est grave, ont besoin d'être hospitalisés en réanimation et en soins intensifs. Alors, pour répondre à cela, les établissements hospitaliers ont reçu l'ordre des autorités sanitaires de déprogrammer systématiquement les opérations prévues qui ne seraient pas urgentes, mais qui nécessitent une réanimation postopératoire ou une surveillance en salle de réveil.
Redéployer le personnel
"Quand vous déprogrammez de l'activité chirurgicale, vous pouvez récupérer des infirmiers anesthésistes, des infirmières de bloc opératoire qui ne travailleront plus au bloc opératoire (...) et qui peuvent être déployés notamment dans les services de soins critiques", explique le professeur Antoine Vieillard-Baron, qui travaille à l'hôpital Ambroise-Paré, à Paris.
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