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Coronavirus : "On est pour la première fois redescendus en dessous de 1 000" malades en réanimation dans les hôpitaux de l'AP-HP, indique Martin Hirsch

Le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris était l'invité du "8h30 franceinfo". Pour lui, le confinement "a enrayé les tendances" du nombre de malades du coronavirus, "il n'y a aucun doute là-dessus".

Article rédigé par franceinfo
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Martin Hirsch, le directeur général de l'AP-HP, invité sur franceinfo jeudi 2 mai (photo d'illustration). (FRANCEINFO)

"On est pour la première fois, depuis de long jours, dans les hôpitaux de l'AP-HP redescendus, en dessous de 1 000" malades en réanimation en raison de l'épidémie de coronavirus, a déclaré Martin Hirsch, le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), vendredi 17 avril sur franceinfo.

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"On est encore très, très, très haut, a souligné le directeur de l'AP-HP. Mais effectivement, l'effet du confinement, l'effet des différentes mesures qui ont été prises, font qu'on a plusieurs jours consécutifs de baisse et on fait tout pour que cela continue".

"Le confinement ne peut pas être éternel"

Ces différentes mesures, il s'agit bien sûr du confinement a insisté le directeur général de l'AP-HP, "il n'y a aucun doute là-dessus. C'est ce qui a enrayé les tendances, en France comme dans les autres pays". Mais, "ce que l'on sait aussi, a précisé Martin Hirsch, c'est que le confinement ne peut pas être éternel et, qu'à lui seul, il ne suffit pas".

"D'où les appels répétés de tous ceux qui avaient vu des malades ou des patients en réanimation, qui exhortaient la population à respecter le confinement", indique le directeur de l'AP-HP. "Un deuxième choc n'est pas concevable, il faut tout faire pour l'éviter", poursuit Martin Hirsch au sujet du risque de relance de la propagation de l'épidémie de coronavirus après le déconfinement.

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